grandir en tant que photographe de vie

Tu la connais cette pointe d’excitation, cette envie folle et immédiate de faire quelque chose de manière si irrépressible ?

Les enfants ne se posent pas 36000 fois la question, ils font.
Je crois que je suis souvent une gamine :)

C’est un peu comme cela que j’ai choisi de suivre la formation photographe donnée par Caroline Cuinet sur « Lumière et créativité » en janvier dernier. Je suis son merveilleux travail de photographe des familles depuis quelques années.
Ce sont pour moi à chaque fois des photos pleines de vie, pleines de ces si jolis moments qui rassemblent chacune des familles suivies.

Je suis photographe de vie parce que je suis avant tout gourmande des rencontres et des instants simples de la vie.

Je crois à la simplicité de la vie, sans chichi, proche de ce que nous sommes profondément. Et la beauté se trouve là, à portée de main.

En savoir plus sur mon approche de photographe des familles

Explorer

Pendant ces 4 jours, j’ai pu explorer en tant que photographe quelle lumière, quelles lignes… m’attiraient le plus. Chacun d’entre nous a pu travailler à libérer sa créativité. Comment ?! Eh bien juste en faisant comme des enfants ! C’est à dire  : 0 limites ou barrière, juste à essayer et s’émerveiller. Caroline nous a également fait découvrir le Kintsugi ou l’art de sublimer les fêlures. Et il y a quelque chose de thérapeutique à ce genre d’activité : prendre le temps d’observer les aspérités, trouver leur beauté et de les sublimer.

Avancer sur son chemin

Bref, cette formation photo, je l’ai vécue comme un grand pas sur mon chemin personnel. Car je crois qu’en avançant en tant qu’être, j’ai la capacité à encore plus donner un peu de bonheur à ceux que je croise. J’entends par là que je suis encore plus disponible, dans le moment présent, la vérité de l’instant.

Pour préparer les 4 jours de formation, Caroline nous a demandé quel était le premier sentiment dont on se souvenait. Comment se déroulerait notre dernier jour sur terre. Quelles expériences nous ont le plus marquées. De quoi se souviennent les gens qui nous côtoient. Ce qui nous fait profondément vibrer.
Ce n’est pas juste de la curiosité ; c’est vraiment un moyen de mieux se connaître en tant qu’individu pour donner le meilleur de soi en tant que photographe de vie.
Alors voici ce que j’ai répondu …

Le premier sentiment dont je me rappelle…

eh bien c’est la pétillance, les yeux rieurs, la légèreté, comme courir et rire aux éclats. Tu sais, comme les enfants qui se fichent de tout, sautillent ou bougent sans cesse, le nez vers l’avant et les cheveux au vent, offrant leurs rires aux oiseaux dans le ciel.

Mon dernier jour sur terre serait avec mes enfants, avec plein de bisous et de câlins à la mer ou à Gémenos, une ville du Sud qui m’est chère. On se dirait que la vie c’est ici et maintenant et que tout le reste on s’en fout. L’odeur des arbres, de la nature, nous chatouillerait le nez ; on marcherait pieds nus. On sait qu’on se retrouverait autrement.

Les expériences qui m’ont le plus marquées : mon histoire de petite fille et de femme, en gardant toujours l’envie furieuse de vivre et de rire.

Je crois que les personnes qui me côtoient se souviennent de mon rire (pour de vrai, dans mon ancienne boîte, ils m’ont demandé si je pouvais leur enregistrer…). J’offre aussi mes attentions et ma cuisine.

Tellement de choses me font vibrer…

Et notamment rencontrer des gens, me sentir reconnue, un coucher de soleil, le reflet des nuages dans mon rétroviseur de vélo, voir la lune, les bisous et les câlins de mes enfants et les voir heureux…

En fin de formation, chaque photographe présent a réalisé un autoportrait, accompagné d’un texte.
Voici le mien

Je suis arrivée avec les pieds endormis, contraints dans des chaussures confortables mais plus tout à fait à mon goût ; Je repars avec les pieds plus libres et légers. Ils ont perdu 35 ans, sont redevenus ceux de la gosse que je suis, prête à sautiller et explorer, s’amuser à se balancer en l’air. Comme une enfant j’ai envie d’explorer, d’essayer, de rater, de chercher, de recommencer encore et encore. Et me dire que rien de tout ça n’est grave, le plus important est de s’amuser à faire. Pas après pas, je me sens plus légère sur le chemin que je dessine, ponctuée de belles lignes qui donne le cadre et où pour autant la vie foisonne.

Et maintenant, je me sens prête à apporter encore plus de force dans vos souvenirs !

N’hésitez pas à me contacter pour me parler de ce qui vous tient à coeur pour votre séance photo !

Formatrice : Caroline Cuinet 

Support : AMA Conseil